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L’or : qui en veut encore ?

La demande en or passe des pièces et lingots aux bijoux.

Que dire du dernier rapport sur l’industrie de l’or, et notamment de la demande, Gold Demand Trends par le Conseil mondial de l’or ou World Gold Council ? Le Conseil est l’organisme en charge du développement du marché de l’or, qui compte dans ses rangs les plus grandes compagnies minières aurifères du monde. Il a aussi investi dans BullionVault à hauteur de 11%.

Bijoux en or, ici vitrine de Chow Tai Fook, Thomas Podvin
Bijoux en or, forme la plus prisée de l'or en Asie. Ici vitrine de Chow Tai Fook. (c) Thomas Podvin

Il n’y a rien de neuf dans ce rapport. Rien de nouveau pour l’or, ce métal éternel et inaltérable. Les sources de la demande en or restent diverses et variées. Les acheteurs d’or dans le monde entre eux maintiennent une demande stable en termes de poids, si l’on compare le premier trimestre 2013 et avec celui de 2014. La croissance sous-jacente dans la demande asiatique continue.

Cependant, la baisse des prix du printemps dernier était si forte, elle a certainement provoqué un certain nombre de chasses aux bonnes affaires par les investisseurs privés.

Cela influence la comparaison d’une année sur l’autre pour le segment des lingots d’or et des pièces d’or. La demande a chuté de 39% en poids. La comparaison sera pire au second trimestre. Car, le second trimestre de 2013 a vu des quantités record de produits d’investissement de détail vendus aux foyers privés du monde entier.

Les chiffres du Conseil montrent déjà la plus petite demande en barres et en pièces depuis quatre ans au cours des premiers trois mois de l’année. Mais la demande de bijoux en or a elle jouit d’un premier trimestre plus important depuis 2005, ce qui a aidé les volumes totaux à se maintenir au même point d’une année sur l’autre.

Un groupe d’acheteurs d’or s’est mis à la place d'un autre groupe d’acheteurs. En 2013, c’était les investisseurs asiatiques qui achetaient ce que les gestionnaires d’argent occidentaux s’empressaient de vendre. En 2014, jusqu’ici, les consommateurs de bijoux récupèrent ce que les investisseurs privés n’achètent pas.

Pourrait-on en dire autant du dollar US, des actions Twitter ou des obligations d’état grecques ?

Les utilisateurs de BullionVault n’ont, quant à eux, pas suivi cette tendance dans l’investissement d’or de détail entre janvier et mars 2014, ajoutant un peu plus d’or à leurs réserves totales d’or alloué physique qu’au premier trimestre 2013.

Accumulant 400kg de plus entre eux, les clients de BullionVault continuent de tirer parti de la baisse des cours de l’or avec régularité. Car la moyenne des cours de l’or au premier trimestre correspondait au second prix trimestriel le plus bas depuis l’été 2010. Aux cours actuels d’environ 1 290 dollars l’once, l’or offre aujourd’hui un discount de 21% sur les prix du premier trimestre 2013.

Si vous voulez de l’or, et que vous aimez les prix plus bas, alors les niveaux d’aujourd’hui sont bon marché comparés à ces quatre dernières années.

 

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Adrian Ash dirige le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde d'acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial pour Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant du Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites internet d'investissement. Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson.
 
 

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