Le mystère de la Chine pour les autres métaux
L’on vous parlait récemment du mystère chinois de l’or…
... Voici quelques informations sur les métaux de base.
L’autre mystère des métaux de la Chine, au-delà du gros appétit de Pékin pour les réserves d’or (alors que ses réserves de change se contactent) est l’impact de son ralentissement économique sur les prix des commodités.
L’or et l’argent par exemple continuent d’être importés vers la seconde économie mondiale. Les prix reculent toujours.
C’est pareil pour les métaux de base. Les chiffres indiquent que le taux croissance chinois plus bas a vu les prix du cuivre, de l’aluminium et du reste reculer vers des plus bas de plusieurs années tout au long de 2015.
Mais les importations de métaux de base vers la Chine, bien que n’ayant pas bondi, n’ont pas coulé non plus.
Les derniers chiffres d’aujourd’hui, selon les articles de presse, montrent que les importations de cuivre ont grimpé de presque 3% le mois dernier par rapport à juillet. Août a vu les importations de minerai de cuivre vers la Chine en hausse de 7% par rapport au même mois l’an passé.
Les prix du cuivre, au contraire, ont coulé, perdant quelques 25% au cours des douze derniers mois, et forçant maintenant le producteur Glencore à cesser de payer son équipe de direction des bonus de plusieurs millions et à fermer des mines pour stopper la baisse.
Que se passe-t-il ?
Certains pourraient crier à la manipulation. Bien que je n’aie encore pas trouvé quelqu’un qui suggère un complot pour étouffer les cours des métaux de base.
Au lieu de cela, la demande pour les métaux de base en Chine, comme peut-être avec les anticipations de l’appétit pour l’or et pour l’argent, serait allée plus vite que la musique.
La croissance des importations est entre 5 et 0%, mais elle avait enregistré 30% par an entre 2000 et 2010.
L’accélération a poussé les prix à la hausse pendant ce qui s’est maintenant avéré être un super cycle très cyclique des commodités. L’expansion n’est simplement pas suffisante. Pas pour l’école de pensée du « boom chinois » du négoce de ressources naturelles.
Cette tendance avait vraiment décolé il y a dix ans, poussée par un mur d’argent des gestionnaires de fonds achetant et spéculant que les commodités augmenteraient plus. Ce qu’elles ont fait.
Un ex analyste d’UBS à l’époque notait en 2005 que les marchés des commodités allaient voir ce qui avait rendu précédemment les métaux précieux différents.
Il prédisait aux analystes des autres commodités les accueillant dans le monde des analystes de l’or : L’analyse classique de l’offre et de la demande aura moins d’importance dans le futur. Les flux d’investissement et les positions spéculatives deviendront les moteurs majeurs de vos marchés.
Ce n’est qu’une réflexion, dix ans plus tard, et avec l’intérêt d’investissement, comme ce qui se passe en Chine, qui tire dans la direction opposée.