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Août est vulgaire pour les cours de l’or

Lassitude estivale sur les marchés…

Les jours mous d’aoûts voient rarement de gros mouvements dans l’évolution des cours de l’or et de l’argent.

Or fin en coffre, Suisse, BullionVault

En effet, mis à part les méduses, les frites et les aisselles grasses décrites par Pierre Desproges, l’accalmie traditionnelle de l’été ne fera que confirmer le point de vue baissier des analystes professionnels, des investisseurs et des journalistes en quête de gros titres.  

L’or devrait s’échouer sous les 1 000 dollars l’once, estime la banque française des métaux précieux et d’investissement Natixis. Aujourd’hui, l’or a repris sa tendance à la baisse de plusieurs années, a convenu la banque faiseur du marché des métaux précieux de Londres, la Société Générale, l’œil vide et désemparé.

Les traders des hedge funds sont aussi plus baissiers qu’haussiers sur l’or en général, ce qui marque la première position vendeuse nette ou short sur les Futures et options or du Comex depuis 2006, comme toutes les agences de presse avec leur bouée-canard grotesque en avait fait l’étalage depuis la fin juillet.

Le particulier est autrement gracieux. Un point est resté non remarqué, les investisseurs privés négociant l’or et l’argent sont encore plus baissiers, dépassant la catégorie de la monnaie gérée, d’après les derniers chiffres des régulateurs américains CFTC.

« L’argent idiot », comme il est appelé, n’avait jamais été aussi baissier avant sur l’or, en fait vendant net net un volume record de 45 tonnes d’or, selon les derniers chiffres.

Ces plus petits négociants, grotesques et approximatifs, classés officiellement dans les « non déclarables » quand le CFTC publie ses chiffres chaque mardi soir, sont appelé les docteurs et les dentistes de l’industrie du courtage.

Car très souvent, ils sont « percés, remplis et tués par les brokers » eux-mêmes.

Mais jusqu’ici en 2015, ces petits négociants ont en fait adopté un point de vu gagnant sur la direction de l’or sur le court terme devenant net short bien avant que la hot money des hedges funds ne les rattrape, et ne doute de l’opportunité posthume de la fin du marché haussier de l’or. .

Qu’est-ce que ces idiots mains sur les hanches en savent ? Les marchés font les opinions, souvenez-vous en. Et le succès des catégories non-déclarables en 2015 risque d’encourager davantage de paris baissiers.

Il y a un risque d’une poussée de positions short ou d'un short squeeze si les prix percent à la hausse.

Des spéculateurs plus importants vont aussi faire face à une sacrée ruée vers la sortie si l’or augmente plus. Car tandis que les grands traders non commerciaux en tant que groupe restent haussiers au total, leurs paris baissiers n’ont jamais été si importants. Leur taille est de quatre fois la moyenne des 20 dernières années en fait.  

Notons que ce si concerne le rebond des cours de l’or. Le trader en août n’ose pas penser qu’il s’emmerde, mais ce mois est d’habitude très morose. Cette stabilisation des cours au-dessus des 1 080 dollars l’once pourrait bien voir le nombre de paris baissiers diminuer, juste à cause de l’ennui, plutôt qu’une panique, et ce avant la reprise et l’amusement de septembre.

Le mois d’août est vulgaire selon Pierre Desproges.

Adrian Ash dirige le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde d'acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial pour Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant du Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites internet d'investissement. Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson.
 
 

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