Perspective pessimiste pour l’or à l’édition 2015 de la conférence de la LBMA
Peut-être haussier mais les cours de l’or vont d’abord souffrir. (Partie 1)
« Les participants à la conférence sur l’or à Vienne ont donné ce matin leur prévisions des cours pour dans un an », écrit Adrian Ash de BullionVault.
Nous ne connaissons pas encore la moyenne des estimations par les 690 délégués de 290 entreprises du secteur des métaux précieux qui se rencontrent en ce moment en Autriche pour cet événement annuel organisé par l’organisme en charge du marché. Les cours moyens des prévisions ne seront pas révélés avant la fin de la session de mardi.
Mais le ton des 49 premiers experts qui ont pris la parole jusqu’ici, est baissier. Las. La fatigue se fait vraiment sentir, surtout après la semaine assez triste du LME pour les métaux de base.
Cela pourrait s’avérer haussier pour les métaux précieux, bien sûr, car tous les marchés, pas seulement ceux de l’or, de l’argent et du platine, se retournent lorsqu’on s’y attend le moins. C’est ce que l’on disait du moins lors de la réception du dimanche soir.
Sur le podium, le consensus d’aujourd’hui est que ça va s’empirer avant que ça ne s’améliore. Et pas que pour les prix plus bas.
Le changement lié à la régulation menace la liquidité des marchés de l’or et des autres métaux, a indiqué le président de la LBMA, Grant Angwin. Comme par exemple la proposition des règles bancaires de Bâle pour une diminution de 85% des métaux précieux comptés comme faisant partis des actifs d’une banque. Ce risque forcera les banques à sortir du secteur de l’or.
La LBMA dirige elle-même la réponse du marché, passant du remplacement l’an passé du fixing de l’or et de l’argent, vers des enchères électroniques indépendantes pour inviter un examen stratégique des professionnels sur la façon dont le marché des grossistes des métaux précieux fonctionne.
Quand je dis des grossistes ou des professionnels, l’ampleur du changement est apparemment illimitée. Le processus, initié par l’équipe des exécutifs de la LBMA, a vu une demande d’informations envoyée aux partenaires potentiels, qui revient à demander « que serait le marché idéal si vous l’établissiez du début ? »
Cela ressemble à ce que le monde a déjà mis au point, avec du temps et de l’expérience, après des siècles de négoce et de flux de capitaux, plutôt qu’à une feuille de route argumentée cinq semaines avant une demande d’information officielle. C’est au moins ce que voient les participants tels que les compagnies minières aurifères, les affineurs, les transporteurs, les gestionnaires de coffre, les négociants, les détaillants, les investisseurs et les utilisateurs finaux qui assistent à la conférence de la LBMA à Vienne.
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