L’or et les actions, en Chine et en Occident
Les actions en surchauffe…
Les marchés boursiers chinois ont grimpé en flèche en ignorant les chiffres désastreux des exportations du pays publiés hier. Ils ont de nouveau bondi de 2,5% de toute façon.
Qu’importe que les exportations chinoises du mois dernier aient manqué les prévisions des analystes de 95%... Les actions ont hier touché de nouveaux pics de sept ans, quoi qu’il en soit.
Peut-être que l’armée d’investisseurs en Chine est au courant de quelque chose qu’on ignore. Ou ils ajoutent peut-être des crédits à leurs positions payées en espèces maintenant que Pékin a annoncé qu’ils pouvaient ouvrir et trader sur 20 comptes de courtage s’ils le voulaient, au lieu d’un seulement.
Le passé montre que de telles tendances frénétiques finissent mal. Encore plus quand tout le monde convient que la bulle peut enfler encore plus.
Prenons l’exemple frappant du grand bond de l’argent au printemps 2011. Il a offert une leçon difficile pour les haussiers et les baissiers, comme l’explique Gary Tanashian dans cet article sur GoldNews.
Les épargnants occidentaux adorent les pics actuels record des marchés des actions. Le journal financier allemand FAZ a indiqué hier que les fonds mutuels maintenaient aujourd’hui deux fois plus d’argent que les actions, comme en 2008.
L’or est un peu moins apprécié des foyers chinois avec le boom du marché des actions en pleine explosion. Les traders offshore ont délaissé un peu hier les contrats internationaux du marché de l’or de Shanghai, aussi. Les investisseurs et les hedge funds occidentaux restent très modestes avec leurs paris sur l’or.
Les spéculateurs ont diminué la semaine dernière pour la première fois depuis la fin janvier leurs paris baissiers contre l’or et augmenté leurs paris haussiers en utilisant les contrats à terme et options US.
Le secteur de l’or est loin d’être en surchauffe, en bref. Mais les actions dans le monde n’ont jamais atteint de tels niveaux.