L’or subit une perte hebdomadaire avant la publication des chiffres sur l’emploi aux US...
... et probabilité d’action de la banque centrale encore élevée. Mais perspectives positives pour l'or.
03/08/2012 : Les cours de l’or ont grimpé à 1 596 dollars l’once lors de la séance de vendredi matin à Londres, récupérant du terrain après trois jours de pertes. Les marchés financiers ont aussi rebondi dans l’anticipation de la publication plus tard dans la journée des données sur les emplois américains non fermiers.
Le cours de l’argent-métal a grimpé au dessus des 27,30 dollars l’once, comme à la clôture d’il y a deux semaines. D’autres commodités ont aussi affiché une hausse.
Avec le week-end approchant, l’or semble prêt pour une perte hebdomadaire de 1,7% vendredi midi à Londres. Les cours de l’or ont chuté brutalement mercredi suite à un rapport ADP sur l’emploi aux Etats-Unis plus positif que prévu, un précurseur privé sur la publication aujourd’hui des chiffres officiels sur les emplois non fermiers.
L’or a alors baissé encore jeudi, avec l’euro, après que la Banque centrale européenne ait opté pour laisser les taux d’intérêt inchangés, et comme la Réserve fédérale américaine (Fed) un jour plus tôt, la BCE n’a annoncé aucune nouvelle mesure de stimulation économique.
« Alors que l’évolution du cours de cette semaine souligne que les investisseurs sont plutôt rapides pour sortir, il est important de se souvenir que l’or est de retour aux niveaux des échanges de la semaine passée », affirme un rapport d’UBS.
« Notre perspective plus positive… reste la même, surtout avec la probabilité d’une action des banques centrales restant élevée. »
La BCE a voté jeudi le maintien des taux d’intérêt à un niveau bas record de 0,75%. Le président de la BCE, Mario Draghi, affirmait la semaine dernière que son institution pourrait faire « tout ce qu’il faut pour préserver l’euro », un commentaire interprété par beaucoup comme voulant dire que la BCE pourrait intervenir sur les marchés des bons souverains avec l’objectif de réduire les coûts d’emprunts.