Un "put chinois" sur l'or ?
Si vous êtes un investisseur en métaux précieux,
certaines choses ont lieu en Chine, sous la surface, qui devraient vous redonner le sourire, écrit Addison Wiggin pour La Chronique Agora.
La Chine a encore une fois relevé le niveau de réserves obligatoires de ses banques. C’est la cinquième fois cette année et la huitième depuis octobre dernier. Lorsque la nouvelle règle prendra effet, les banques seront obligées de garder un niveau record de 21% des dépôts de leur clientèle dans leurs coffres ou à la Banque centrale.
Ce n’est pas une surprise — pas après que les prix à la consommation d’avril arrivent hier à un taux annuel de 5,2%. Mais cela rappelle que la Chine est sur le point de ralentir à un moment où la production industrielle et les ventes au détail dans le pays commencent déjà à s’essouffler.
Par conséquent, “c’est une transaction sans risque”, a déclaré un gestionnaire de portefeuille à Bloomberg. Voici le procès-verbal d’avarie…
Le Dow et le S&P participent hésitent et reculent. L’or a quant à lui baissé aussi ; l’argent est redescendu de ses sommets, tout comme le pétrole ou le cuivre.
“Nous avons constaté des achats en provenance de la Chine, de l’Inde et de l’Indonésie, lorsque l’or a plongé en dessous de 1 500 $”, raconte à Reuters un négociant anonyme basé à Hong Kong, “mais pas trop de ventes, car les gens sont encore haussiers sur l’or”.
Ceci corrobore l’idée de Richard Russell : il y a un “put chinois” sur l’or. “Lorsque l’or corrige un peu, la Chine amasse tout ce qui est disponible”.
Certes… L’or a dépassé les 1 500 $ pour la première fois il y a trois semaines. Les quelques baisses qui ont eu lieu depuis ont été faibles et de courte durée :
C’est là la vision à court terme des métaux précieux. Le long terme semble s’inscrire dans une tendance tout aussi haussière…