09/09 L’or se redresse avec les actions et les obligations
…mais " la Fed est en train de gagner ", les ETF diminuent.
Vendredi 09/09/2022, à Londre, à 13h00, L'or s'est maintenu vers un sommet d'une semaine contre un dollar américain plus faible dans le commerce de Londres vendredi, réduisant les pertes antérieures en livres sterling et en euros, alors que les marchés mondiaux des actions, des obligations et des matières premières ont prolongé la reprise de cette semaine malgré de nouvelles hausses des taux d'intérêt des banques centrales.
S'échangeant à 1 726 $ l'once, l'or a enregistré une hausse de 0,8 % par rapport à son plus bas niveau de clôture de 7 semaines de vendredi dernier.
Le géant GLD et le deuxième ETF aurifère, l'IAU, ont cependant enregistré des sorties nettes d'investisseurs jeudi, réduisant la quantité de lingots nécessaires pour garantir leurs actions à leur plus petite taille depuis mars 2020 et février 2022 respectivement.
"L'or est vraiment le reflet de l'opinion du marché sur les politiques des banques centrales et, à l'heure actuelle, il fait preuve de confiance dans un atterrissage en douceur", explique George Lequime, gestionnaire du fonds britannique Amati Strategic Metals, "la Fed sera en mesure de relever les taux et de maîtriser l'inflation" sans faire exploser l'économie.
Les cours de l'or en euros ont entre-temps glissé à nouveau, la monnaie unique ayant encore augmenté suite à la hausse record des taux d'intérêt décidée hier par la Banque centrale européenne (qui verse désormais 0,75% par an sur les dépôts face à une inflation annuelle de 9,1%) se dirigeant vers son plus bas niveau hebdomadaire depuis la mi-juillet.
"Nous ne sommes plus compétitifs sur un marché approvisionné à 25% par des importations", a déclaré la semaine dernière Reiner Blaschek, PDG du numéro deux mondial de l'acier ArcelorMittal, en éteignant l'un de ses deux fours à Brême, en Allemagne, en raison du coût élevé du gaz et de l'électricité.
"Nous voyons un besoin urgent d'action politique pour maîtriser immédiatement les prix de l'énergie".
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé dimanche un ensemble d'aides publiques d'un montant de 65 milliards d'euros pour les consommateurs et les entreprises, déclarant que "nous passerons cet hiver" malgré la flambée des coûts de l'énergie et une baisse de 80 % des livraisons de gaz naturel russe à l'Union européenne à 27 pays, en réponse aux sanctions financières liées à la dernière invasion de l'Ukraine par Moscou.
"C'est une tempête parfaite contre nos citoyens et nos entreprises", a déclaré le ministre italien de la transition énergétique, Roberto Cingolani, se joignant aux appels à étendre le plafond européen proposé aujourd'hui sur le prix payé pour le gaz russe à toutes les sources internationales et nationales, par crainte de ce que d'autres responsables disent être des "représailles" de la part d'un Moscou "furieux".
"La BCE tiendra ses promesses en matière de stabilité des prix, sa priorité absolue", a déclaré Christine Lagarde, directrice de la banque centrale de la zone euro, qui compte 350 millions de citoyens, lors de la réunion des responsables de l'Eurogroupe qui s'est tenue vendredi à Prague.
Ceci est une version traduite et abrégée de ce commentaire en anglais sur le graphique des cours.
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