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04/09 Le rebond de l'or n'atteint pas les 2 500 dollars...

...alors que les créations d'emplois aux Etats-Unis chutent et que la décote de la Chine est la plus forte depuis 3 ans.

Aujourd'hui, le 04/09/2024, à 15h43, à Londres, le cours de l'or s'est redressé à partir de ses plus bas niveaux en 3 semaines suite à la faiblesse des données sur l'emploi américain, mais n'a pas réussi à regagner le niveau de 2 500 $ après que les cours en Chine, le consommateur numéro 1 du métal, aient suggéré le plus faible équilibre entre la demande et l'offre de lingots en 3 ans.,

Les marchés boursiers mondiaux ont prolongé leur début de semaine misérable en septembre, l'enquête PMI du secteur des services en Chine pour le mois d'août ayant montré un ralentissement de la croissance.
 
Cependant, les actions américaines ont ouvert sur une note stable après la vente de mardi, les paris ayant augmenté sur le fait que la Réserve fédérale réduira fortement ses taux d'intérêt dans deux semaines suite à l'annonce aujourd'hui que les offres d'emploi dans la plus grande économie du monde ont chuté à leur plus bas niveau en juillet depuis le Nouvel An 2021.
 
Le chiffre « Jolts » « a été inférieur à toutes les estimations d'une enquête menée par Bloomberg auprès d'économistes », indique l'agence de presse.
 
Les licenciements ont atteint leur niveau le plus élevé depuis mars. Les données sur l'emploi et le taux de chômage pour le mois d'août doivent être publiées ce vendredi.
 
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Ouvertures d'emplois aux États-Unis et taux de chômage aux États-Unis. Source : Fed de St-Louis
 
Au cours de la nuit en Chine, les cours de l'or sont tombés à leur plus forte décote par rapport aux cotations de Londres depuis juin 2021, à l'équivalent de 11 dollars l'once Troy.
 
Après que la prime de l'or de Shanghai ait atteint des records à la fin de l'année 2023 et qu'elle ait été en moyenne de 35 $ l'once au cours des 12 derniers mois, soit plus de quatre fois le niveau habituel des deux dernières décennies, cela suggère une faible demande dans le premier pays producteur, importateur et consommateur de métal précieux.
 
L'enchère de référence de Londres à 10h30 a vu l'or fixer son prix le plus bas depuis la mi-août, mais le prix au comptant s'est ensuite redressé de 27 dollars l'once Troy depuis son plus bas niveau de la matinée de 2472 dollars, culminant à moins de 90 cents sous la barre des 2500 dollars.
 
La chute de 2,1 % du S&P500 et de 3,2 % du Nasdaq, à forte composante technologique, a fait bondir la volatilité des actions américaines d'un tiers, tandis que le pétrole brut est tombé à de nouveaux plus bas de 2024 et que la courbe des taux américains s'est inversée après avoir brièvement mis fin à l'avertissement de récession du marché obligataire pour la première fois en deux ans.
 
Les actions des fabricants américains de semi-conducteurs ont connu hier leur plus forte chute depuis la crise du Covid de mars 2020, avec en tête le chouchou des marchés boursiers, Nvidia (Nasdaq : NVDA), la deuxième société cotée la plus précieuse au monde ayant perdu une capitalisation record de 279 milliards de dollars, soit une baisse équivalente à la production économique annuelle de la majeure partie du Pérou.
 
Étant donné que NVDA a chuté de 9,5 % avant même que l'on apprenne qu'elle a été citée à comparaître par l'équipe antitrust du ministère de la Justice pour une éventuelle violation de la loi sur les monopoles, « ce qui est le plus alarmant dans tout cela, c'est que la meilleure explication que l'on puisse donner est la date », déclare la lettre d'information Points of Return du chroniqueur de Bloomberg, John Authers.
 
« Le mois de septembre est historiquement le pire mois pour le marché boursier américain », explique M. Authers. Selon MarketWatch, il a amputé l'indice S&P500 de 1,2 % en moyenne au cours des 95 dernières années.
 
L'or, exprimé en dollars américains, n'a progressé qu'au cours de deux mois de septembre depuis 2011, perdant 0,04 % ce mois-ci en moyenne au cours des deux dernières décennies.
 
« L'équipe des matières premières de la banque d'investissement américaine Goldman Sachs recommande vivement d'opter pour l'or, réduisant ainsi d'un tiers l'appel à la hausse des prix du cuivre en 2025 qu'elle avait lancé en mai, alors que le métal industriel atteignait de nouveaux sommets historiques.
 
Le cours de l'or étant déjà supérieur d'un cinquième en 2024, alors que le cuivre chute de près de 25 % par rapport au sommet atteint il y a quatre mois, « les baisses de taux imminentes de la Fed devraient ramener les capitaux occidentaux sur le marché de l'or », affirme Goldman's, « une composante largement absente de la forte hausse de l'or observée au cours des deux dernières années ».
 
L'effondrement du marché boursier hier n'a pas réussi à stimuler l'afflux d'argent dans le SPDR Gold Trust (NYSEArca : GLD) ou dans le deuxième ETF aurifère, le iShares products (NYSEArca : IAU).
 
En revanche, le volume des transactions sur les contrats à terme et les options sur l'or du Comex a augmenté de plus d'un tiers pour atteindre son niveau le plus élevé depuis plus de deux semaines.
 
Le cours de l'argent à Londres a augmenté de 50 cents par rapport à son plus bas niveau en 3 semaines sous les 27,75 dollars l'once Troy, mais le prix du platine a chuté à 901 dollars - son plus bas niveau depuis fin avril - avant de rebondir de 10 dollars l'once, tandis que le palladium a atteint son plus bas niveau en 3 semaines près de 930 dollars avant d'ajouter 1,5 % dans les échanges à Londres.
 
Suite aux chiffres de Jolts, près d'un pari sur deux sur la réunion de septembre de la Réserve fédérale prévoit maintenant que la banque centrale américaine réduira le coût de l'emprunt d'un demi-point de pourcentage lors de sa réunion dans quinze jours, contre moins d'un sur trois à la fin de la semaine dernière.
 
Alors que l'activité dans le secteur des services en Chine a continué à se développer en août, le rythme de croissance a largement dépassé les attentes des analystes, le ralentissement conduisant certaines entreprises à réduire leur personnel selon l'enquête Caixin/S&P Global PMI.

 

Ceci est une version traduite abrégée de cet article en anglais.

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Adrian Ash dirige le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde d'acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial pour Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant du Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites internet d'investissement. Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson.
 
 

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