La tendance à la baisse est-elle finie ?
L’impression de monnaie et les taux d’intérêt très bas ont de beaux jours devant eux.
Un analyste technique pourrait regarder le graphique des cours de l’or en ce moment et se demander si la tendance à la baisse à partir des pics de plusieurs mois observée fin janvier ne serait pas finie.
Sur le long terme, le cours de l’or en dollars a déjà cessé de faire des points bas plus bas et des pics plus bas. C’est la définition même de la tendance à la baisse. Celle qui nous préoccupe date maintenant de septembre 2012 pour les prix en dollars.
Donc si le niveau bas de la semaine passée à 1 190 dollars l’once se maintient, cela marquerait un point bas plus élevé depuis le Nouvel an. Dans ce cas, les traders qui suivent les tendances pourraient toujours vouloir attendre une hausse de l’or au-dessus des 1 306 dollars comme signal d’achat.
La Chine est de retour des congés du Nouvel an chinois. Il est clair que cet énorme marché de consommation n’a pas eu d’impact sur les cours ces 4 dernières années. Ce n’était pas assez pour inverser le recul des prix. L’or a chuté, alors même que la seconde plus grande économie au monde a acheté plusieurs tonnes de métal jaune.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, affirme maintenant qu’il continuera d’imprimer des euros jusqu’à ce que l’inflation revienne. La présidente de la Fed US, Janet Yellen, a aussi stimulé les marchés financiers en déclarant qu’elle n’augmenterait pas les taux d’intérêt simplement pour plaire aux électeurs républicains.
Ce n’est pas comme si les banquiers centraux, comme Draghi ou Yellen, étaient là pour faire de la politique…
Non. Mais des slogans de campagne tel que : « Plus d’argent pour tout le monde ! » l’emportent toujours. Jusqu’à ce que les gens se rendent compte de ce que l’offre fait à la valeur de la monnaie.
Les achats d’or par la Chine sont revenus au moment où les négociants occidentaux se rendent compte que les taux d’intérêt et l’impression de monnaie ont encore de beaux jours devant eux.