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Soyons reconnaissants pour l’or

Quelques raisons pour rester positif malgré la crise à l’horizon, en commençant avec de grosses économies sur l’or.

« Avec les marchés américains fermés vendredi et tandis que Thanksgiving (fête américaine où l’on exprime sa reconnaissance) s’est prolongé jusqu’au week-end, les échanges asiatiques et européens étaient légers sur tous les marchés financiers », écrit Adrian Ash pour BullionVault.

C’est typique des congés, et cela a invité une forte baisse du dollar (et une augmentation fortuite des cours de l’or) vendredi ici à Londres. Le monde se penche sur le trading américain pour voir une direction sur le court terme, et celui-ci reste le marché de capitaux le plus grand et le plus liquide qui soit. De plus, l’or et l’argent ont simplement bougé en 2012 davantage à cause de la politique monétaire américaine que de la crise de la dette européenne.

Ce qui ne veut pas dire que les épargnants et les investisseurs coincés ici dans le Vieux monde ne seraient pas reconnaissants pour les métaux précieux aujourd’hui.

Le Fond monétaire international a cédé peu de terrain concernant le dossier des problèmes de la dette grecque pendant la nuit. Plutôt que de demander une baisse de 120% de la production économique annuelle pour 2020, il affirme maintenant que la dette grecque sera viable à 124% du PIB pour 2020. Un grand geste peut-être pour les Eurocrates, mais Athènes avait commencé à partir de 160%. Et l’histoire nous montre que la « viabilité » se passe à un niveau beaucoup plus bas cependant.

Selon les économistes historiens Reinhart et Rogoff, un niveau de ratio de la dette/PIB de 90% arrive pour avaler une économie toute entière. Comme par hasard, c’est exactement le niveau atteint par les 17 pays de la zone euro, en tant que groupe, cet automne.

Combien de temps avant l’implosion ?
En eux-mêmes, l’Autriche et les Pays-Bas semblent protégés pour le moment, mais l’Allemagne est juste derrière le Royaume-Uni, pas un membre de la zone euro, à 82%. Les grands flambeurs comme la France et la Belgique aident à tirer le ratio dette sur PIB de la zone vers le haut, mais l’Italie participe vraiment aux dégâts.

Déjà, Rome doit ces mêmes 120% du PIB que le FMI veut que la Grèce atteigne dans huit ans. Un cynique dirait que le chiffre crée alors un plancher pour les demandes du FMI sur la Grèce. Le même cynique achèterait très probablement de l’or avec tous les euros qu’il ou elle détient.

Oui, 2012 a montré une détermination des bureaucrates de l’euro à défendre et préserver l’union monétaire à tout prix, mais ce prix commence avec la perte du statut de monnaie forte de l’euro lui-même. La Banque centrale européenne se prétend toujours de son héritage de la Bundesbank d’Allemagne d’après-guerre. Elle peut essayer de cacher son impression de monnaie dans des noms et acronymes complexes, aussi. Mais les banques centrales de l’Eurosystem ont doublé leurs bilans depuis que la crise financière a commencé il y a cinq ans, enflant jusqu’à plus de trois mille milliards d’euros la semaine dernière.

Une énorme part des ces « actifs » est simplement de la dette souveraine faible. Impayable à des taux d’intérêt de 1%, vous pouvez deviner le peu d’euros qui sera jamais récupérés quand le marché reprendra le contrôle des mains des bureaucrates et fixera le coût du crédit une nouvelle fois. La défaillance ou la dévaluation restent les seuls choix.

Comme avant-goût, les épargnants trouvent déjà que les dépôts en espèces et les obligations à revenu fixe sont des investissements ingrats. Les pays créanciers et les exportateurs riches en ressources continuent d’acheter de l’or pour les réserves de leur banque centrale, avec le brésil achetant plus de 17 tonnes en octobre seulement.

Des barrières à l'investissement en or pas infranchissables
Pour les particuliers, cependant, les barrières perçues pour pouvoir posséder de l’or et de l’argent peuvent être variées et importantes. Premièrement il y a la volatilité apparente, quelque chose que les gens plus habitués aux comptes épargnes ne peuvent digérer, mais qui égratignent beaucoup plus chaque jour les actions de la bourse dans leur fonds de pensions. Ensuite, il y a la nature « spéculative » de choisir un morceau de métal rare au lieu de produits de services financiers ou bancaires abondamment fournis. Sûrement, seul un pessimiste achète de l’or, et seulement par peur que de très vilaines choses vont se produire ? Ignorer de tels risques ne les réduira pas, ceci-dit. Donc une troisième barrière est souvent mise en place : l’idée que l’or ou l’argent peuvent seulement être pour les riches. Car un matériel de telle valeur doit sûrement entraîner de très gros coûts.

Cette troisième objection témoigne aujourd’hui moins de la prudence que de la fainéantise. Une simple recherche sur Google débitera des centaines de fournisseurs de métaux, tous en compétition pour les épargnes durement constituées avec des centaines d’offres différentes. Oui, certains requièrent des dizaines voire des centaines de milliers d’euros pour commencer. Beaucoup d’autres prendront 5% ou plus de marges de négociants quand vous achetez, sans vous avertir que vous perdrez encore ce même pourcentage lors de la revente des pièces ou de petites barres. Mais les meilleures propositions commencent à partir d’un gramme à la fois, avec des frais qui feraient rougir les agents de change et des coûts continus (pour un stockage professionnel, sûr et avec assurance) d’une fraction de 1% sur l’année.

BullionVault propose des coûts bas, de 0,5% maximum (dégressifs) pour la vente et l’achat et des frais de stockage de 0,12% par an pour l’or (avec un minimum mensuel).

Les prix bas ne devraient pas être le seul argument qui vous pousse à faire le grand saut vers l’investissement en métaux précieux chez BullionVault, bien sûr. Mais l’erreur de croire que parce qu’il s’agit d’or les coûts doivent être élevés ne devraient pas vous arrêter non plus. Et il y a beaucoup de bonnes raisons de posséder de l’or ou de l’argent aujourd’hui. L’ignorance pourrait avoir l’air d’une triste excuse plus tard.

 

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Adrian Ash dirige le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde d'acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial pour Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant du Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites internet d'investissement. Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson.
 
 

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