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Les ventes d'or officielles en zone euro tombent à zéro.

L'Allemagne cesse ses ventes officielles d'or.

Les ventes d'or des banques centrales dans le cadre des accords actuels passés entre les gestionnaires de réserve en Europe de l'Ouest étaient de zéro ces neuf derniers mois, selon des chiffres publiés en début avril. Il s'agit de la plus longue période de vente nulle depuis au moins 1988.

Le second pays plus grand détenteur d'or au monde, l'Allemagne (qui avait précédemment vendu environ 5 tonnes d'or par an pour fabriquer des pièces commémoratives à partir de ses réserves de 3 380 tonnes), n'a pas vendu de métaux depuis juin 2015, selon les données compilées par le World Gold Council. L'Allemagne rapatrie en ce moment tout son or stocké à Paris et une partie de son or à New York.

La Banque de France a acheté 129kg ces neuf derniers mois selon le Conseil mondial de l'or.

Ventes d'or par les banques centrales          
Ventes d'or par les banques centrales signataires des 3 accords

Les ventes d'or par les banques centrales européennes se sont "accélérées" pendant les années 1990, a indiqué la banque Natixis, pour culminer alors que les cours du métal jaune touchaient des points bas de plusieurs décennies après que le Trésor britannique ait indiqué qu'il vendrait la moitié de ses réserves à partir de mai 1999.

Avec le premier accord sur l'or entre banques centrales signé dans un contexte de colère quant à la façon dont les ventes britanniques furent annoncées, 100% de la limite de 2 000 tonnes ont été vendus pendant cinq ans jusqu'en 2004 par six pays, dont la Suisse, le Royaume-Uni, le Pays-Bas et le Portugal.

Les signataires d'un second accord ont ensuite vendu 75% des 2 500 tonnes permises par le second accord, mais ont vendu à peine 10% des 2 000 tonnes du troisième accord.

L'accord actuel n'a pas fixé de limite et est considéré comme une tentative d'éviter l'embarras ou la spéculation concernant les besoins réels pour un quatrième accord (qui a commencé en septembre 2014).

Les banques centrales européennes ont cessé de vendre de l'or au moment où la crise financière s'est déclarée en 2008, a continué Natixis. A l'époque, la peur de la dévaluation de la devise US est arrivée. Les banques centrales avec une forte proportion des actifs américains ont cherchés à se diversifier. Il s'agit habituellement des économies asiatiques émergentes qui ont mis en place des réserves de dollars importantes après la crise des devises dans leur région et la crise des actions en 1997.

En 2016, cependant, les banques centrales des pays émergents, qui avaient précédemment ajouté de l'or à leurs réserves, ont atteint leurs objectifs de limite de proportion d'or sur les réserves de change, a indiqué Natixis, au moment où les " vieilles banques centrales mondiales sont plus intéressées par la location de leur or ".

Cependant en général les prêts et les swaps officiels en cours restent à des niveaux bas historiques, a indiqué le rapport Gold Focus 2016 du cabinet-conseil Metals Focus.

Metal Focus a affirmé qu'un nombre de prêteurs historiquement importants sont encore absents du marché. Ils offraient une liquidité significative dans les années 1990 pour alimenter la hausse du hedging des producteurs.

Avec seulement 3,4 tonnes vendues la première année de l'accord actuel, passé en septembre 2014, la dernière fois que 20 signataires nationaux et la Banque centrale européenne, en tant que groupe, sont restés neutres ou acheteurs annuels remonte à 1988, selon une analyse des chiffres par BullionVault.

Natixis et les analystes de Thomson Reuters GFMS notent que la plus forte demande des banques centrales pour l'or continue de provenir des pays producteurs majeurs comme la Chine (numéro un mondial) et la Russie (numéro trois).

 

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