La vraie valeur de l’or en tant qu’investissement de valeur refuge
Le caractère « valeur refuge » de l’or
« L’Ukraine, l’ISIL, Hong Kong, Ébola… Les analystes ont passé toute l’année à se demander où était passée la magie de la valeur refuge de l’or », écrit Adrian Ash pour BullionVault.
Puis, ce mois-ci, le marché des actions a dégringolé, et l’attrait unique de l’or s’est démarqué.
L’or a augmenté de presque 4% en octobre (à l’heure où j’écris ces lignes). Les marchés boursiers mondiaux ont plongé de 10%. Puis les hedge funds ont réinjecté des capitaux fébriles ou hot money dans les contrats à terme ou Futures or et les options. Puis les gros titres ont proclamé un retour de l’or valeur refuge.
Couvrez-vous les oreilles pour éviter ce genre de bruit de fond. Si vous voulez une assurance contre les guerres, les maladies et les difficultés financières des autres, alors un morceau de métal ne fera pas l’affaire. Mais si vous voulez assurer vos propres épargnes, réduire les pertes et augmenter les rendements de long terme, alors l’or peut vraiment vous aider si l’on en croit les données historiques.
Au cours des 45 dernières années, l’or a grimpé pendant chaque période de cinq ans quand les S&P ont perdu 10% ou plus, offrant des gains moyens de 34%. Plus généralement, ajoutant de l’or à des portefeuilles standard répartis entre les actions et les obligations aurait réduit vos risques et stimuler vos rendements également.
Commençons avec un modèle simplifié de 60% des actions US et 40% en bons du Trésor. Depuis 1969, les gains annualisés auraient été de 9,7%, avec une perte d’un an maximum de 14,2%
Modèle simplifié de répartition dans un portefeuille :
En transférant un dixième de votre argent dans l’or d’un autre côté, et en détenant 55 : 35 : 10 entres les actions, les bons et l’or, vous auriez touché 10,0% annualisé, avec une perte d’un an maximum de 12,8%. Les dividendes des équités et les intérêts des T-bonds sont inclus, mais pas les coûts ni les taxes. On présume qu’il y a réallocation en chaque début d’année pour conserver votre objectif de 55 : 35 : 10.
L’on peut aussi s’exciter et mettre 20% de ses épargnes dans l’or. Avec maintenant une répartition de 50 : 30 : 20, vous auriez touché 10,1% annualisé depuis 1969, avec une perte d’un an maximum de 11,6%.
Nous ne sommes pas conseillers financiers, souvenez-vous en. Vous devriez vraiment chercher les conseils de professionnels pour déterminer la meilleure approche pour vos circonstances. Et pour paraphraser les avertissements réglementaires concernant les risques, le passé n’est pas un guide pour le futur.
Mais on se demande ce que vous pourriez étudier de plus pour voir comment le monde fonctionne. Et si répartir les risques avec un peu d’or est attrayant quand les marchés boursiers mondiaux glissent à nouveau, alors prenez note…
Quand les marchés américains des actions ont coulé sur des ventes à découvert, l’or a très souvent coulé avec.
L’indice S&P500 a depuis 1969 plongé de 10% ou plus à huit occasions en l’espace d’un mois. L’or a plongé à ses côtés à quatre reprises, et notamment lors du krach d’octobre 2008 avec la faillite des frères Lehman, et il a perdu une moyenne mensuelle de 4,5% au total.
Sur le court terme, l’or a souvent forcé les experts à se gratter la tête. Mais sur le plus long terme, au-delà de l’horizon des gros titres des journaux, l’or a aidé à lisser les pertes et à stimuler les rendements.
L’on pourrait se demander pourquoi les gestionnaires de hedge funds qui investissent et désinvestissent dans le marché de l’or ne considèrent pas le point de vue plus profitable du long terme.
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