Et si vous aviez acheté le mauvais type d’or ?

Imaginez que vous avez acheté de l’or avant une période de crise(*), pour vous rendre compte trop tard qu’il s’agit du mauvais type d’or !

Bing, la crise(*) arrive et voilà que, par exemple :

-Vous avez des produits dérivés dont les coûts administratifs ont explosé comme pendant la faillite des frères Lehman.

-Il vous faut attendre plusieurs jours pour liquider vos parts des fonds indiciels cotés en bourse (ETF or) et recevoir votre argent. Bonjour les risques de crédit en plein milieu de la crise !

-Vous avez toutes les difficultés du monde à revendre correctement vos pièces. Les détaillants sont submergés de propositions de ventes et leurs écarts de prix sont excessifs.

Imaginez que vous avez de l’or mais n’avez pas encore considéré une réponse adéquate à la crise. Pourriez-vous effectuer un changement du lieu de stockage rapidement ou un envoi international de vos métaux précieux ? L’or stocké via les ETF n’est pas particulièrement mobile. Il y a d’habitude qu’un seul coffre dans une seule juridiction qui conserve tout l’or adossé à ces ETFs.

S’ajoute un autre souci à vos problèmes. Pour vous défaire des ETFs, il vous faudra en général trois jours ouvrés pour le règlement de la transaction à la bourse, et ensuite votre courtier vous enverra vos fonds avec certainement quelques jours de délai supplémentaires. Vos besoins en liquide ne seront certainement pas satisfaits à temps.

[L’or de BullionVault est le bon type d’or, il ne vous laissera pas tomber en temps de crise.]

Imaginez que vous avez acheté uniquement des pièces d’or que vous conservez à la maison. Malheureux ! L’Histoire ne manque pas d’exemples de ces gens qui avaient acheté de l’or, à juste titre, mais ont fait l’erreur de tout conserver sous le matelas. Quand ils en avaient besoin, ils ne pouvaient pas en retirer la valeur, car leur or était devenu un objet de contrebande.

Prenez le Zimbabwé de nos jours, l’Argentine en 2001, la Yougoslavie dans les années 1990. Même les Etats-Unis en 1933. Votre or protège votre patrimoine lorsqu’il est détenu dans un pays fiable. Ce n’est probablement pas votre pays !

Imaginez que vous ne gardiez l’or que chez vous. Le risque que vous encourez de nos jours ne serait plus tellement la confiscation mais le contrôle de changes qui empêche la fuite de capitaux, vous bloquant vous et vos économies dans un territoire où la devise est à l’agonie.

Pendant la crise, c’est la fuite des capitaux qui sera stoppée, pas votre départ. Ceux qui sont les plus avisés pour disposer de leur patrimoine en dehors de leur pays de résidence trouveront qu’il sera facile de vendre de l’or à l’étranger et de rapatrier les recettes en espèces, dévaluées mais utilisables. S’ils sont prêts à partir, ce ne sera pas pour des raisons financières.

A l’inverse, imaginez que vous avez bien de l’or, dans un coffre, détenu à l’étranger, mais qu’il ne vous est pas possible de le rapatrier chez vous au moment voulu.

Imaginez enfin que vous n’avez sous la main que votre détaillant local pour revendre votre or, c’est-à-dire vos Napoléons et vos lingots. Cette contrepartie unique vous dictera bien sûr les termes de la transaction et le prix. Vous n’y aurez pas accès 24H/24 et ne pourrez pas proposer votre propre prix. Il n’y a pas de libre compétition et ce fournisseur pourra vous coter des écarts exorbitants entre les prix d’achat et de vente. Vous lui vendrez quand même votre or. Vous n’aurez pas le choix.

C’est bien de l’or, du très bon or même, mais pas forcément le meilleur type d’or pour un investissement serein.

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_{(*)On entend par crise : une faillite systémique des banques, une explosion de l’euro, votre gouvernement qui met en place un strict contrôle des changes ou même un cas de guerre.}