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Des OVNIS sur le marché de l’or chinois

OVNIS et or en Chine

A la fois familière et d’un autre monde, la demande croissante de la Chine pour l’or semble être plus qu’une mode…

« La dernière fois que j’étais à Hong Kong, j’ai aperçu ce qui semblait être une mode des OVNIS », écrit Adrian Ash chez BullionVault.

Les kiosques à journaux, les posters, les publicités à la télé… Je ne pouvais que deviner les détails, mais les images de soucoupes volantes étaient loin d’être étrangères. L’Europe, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont tous eu des modes sur les extra-terrestres. La science-fiction était un fait de ma jeunesse. Rencontre du troisième type et les cercles dans les champs de blé, et tout le reste.

L’obsession des OVNIS à Hong Kong semblait étrangement familière. Ou plutôt, elle m’a semblé en décalage. Voici une mini mode reconnaissable mais complètement exotique en même temps.

Les observations d’OVNIS en Occident, font encore les gros titres des journaux, bien sûr. Mais au lieu de panique ou de fascination, le ton envers les OVNIS est maintenant presque las. Les observations sont rejetées avec un sourire par les présentateurs télé. Il ne s’agit que de lanternes chinoises envoyées pendant une fête, ou des ballons à haute altitude perdus par des enfants. Les cercles dans les champs étaient une arnaque alimentée par l’ennui et le cidre. Et les gens kidnappés par les aliens sont simplement le sujet de moquerie pour les réalisateurs de documentaires.

En comparaison, le petit déluge d’images d’OVNIS à Hong Kong (plus des publicités pour des réunions et séminaires) a transformé le peu que j’ai vu en une vraie invasion. Un vrai événement de la culture populaire, à défaut de faits scientifiques. Une conférence de novembre 2012 dans la ville a établi un record du monde de conventions sur les OVNIS, avec 1 700 participants. Avec la science magique de l’Internet, je peux voir que la Chine moderne a depuis longtemps eu une mode pour les objets volants. Et les journalistes les prend très au sérieux. Les autorités approuvent apparemment des études scientifiques par des doctorants spécialisés. Ce qui nous amène à l’or.

La demande d’or de l’a Chine n’a rien à voir avec ce que les analystes et traders ont vu avant. Familiers avec l’amour éternel de l’Inde envers le métal jaune, ces analystes voient la rapidité de la croissance de la demande chinoise comme une nouveauté, ou étrangeté, de la même façon que la mode des OVNIS dans les années 1980.

Le volume de métal aspiré par la seconde plus grande économie mondiale est ahurissant. Plus de 1 000 tonnes d’or ont été livrées sur le Shanghai Gold Exchange au cours du premier semestre 2013, plus que le volume total de toute l’année 2012. Les primes au-dessus des cours internationaux de référence ont reculé, mais seulement à partir de niveaux historiques. Les grossistes continuent leur chasse à l’approvisionnement. Et comme le fait remarquer la banque suisse UBS, les banques chinoises ne font que développer l’accès des particuliers au métal jaune, accumulant les millions d’épargnants en or avec de nouveaux produits de détail.

Maintenant, que ce soit une « mania » ou un investissement à la mode dépend de si oui on non cette mode scintillera, s’estompera puis disparaîtra, seulement pour n’être qu’en fin de compte une illusion d’optique. Il y a aussi beaucoup d’amateurs en ufologie sur Internet pour frauder les investisseurs en or et en argent métal. Et il est crucial de remarquer que ce changement de vitesse de la demande d’or en Chine en 2013 n’a eu lieu qu’après la phase initiale du krach des cours au printemps. Cette hausse n’était pas là avec les cours à 1 500 - 1 600 dollars l’once.

Le véritable appétit de la Chine pour l’or physique semble avoir atterri comme une terrifiante soucoupe volante. On se demande ce qu’il adviendrait des cours de l’or si ce volume de demande venait en Europe ou aux États-Unis.

La vérité est ailleurs.

 

BullionVault permet d'acheter de l'or en ligne

 

Adrian Ash dirige le bureau de recherches de BullionVault, un des moyens les plus simples et les plus économiques au monde d'acheter et d'investir dans l'or. Après avoir été responsable éditorial pour Fleet Street Publications -- l'homologue britannique des Publications Agora -- il a été correspondant du Daily Reckoning à la City de Londres pendant quatre ans. Il intervient désormais régulièrement dans les publications de 321gold.com, FinancialSense, GoldSeek, Prudent Bear, SafeHaven et Whiskey & Gunpowder ainsi que sur plusieurs sites internet d'investissement. Les points de vue d'Adrian sur le marché de l'or sont régulièrement repris par le Financial Times et AFX Thomson.
 
 

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