23/11 Les cours de l’or se maintiennent…
…En attendant le compte rendu de la Fed. Le pétrole brut chute et le gaz naturel augmente suite au plafonnement des prix dans les pays occidentaux.
Le mercredi 23/11/2022, à Londres, à 14h58, les cours de l'or ont effacé leur baisse de 10 dollars mercredi pour s'échanger au-dessus de 1 740 dollars l'once. Cette remontée s’explique par un affaiblissement du dollar. En effet, les nouvelles données américaines ont montré une augmentation des demandes d'allocations chômage ainsi qu’une hausse des commandes des produits durables. Elles précèdent la publication du procès-verbal de la réunion de la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt de novembre, attendue aujourd’hui.
Les cours de l'or en euros connaissent également une chute depuis deux semaines. Autour de 1 680 euros. Le cours de l'or en livres sterling a quant à lieu atteint son niveau le plus bas en 3 semaines, sous les 1 450 livres sterling l'once.
Les marchés boursiers mondiaux ont progressé en même temps que les prix des obligations. Toutefois, le pétrole brut a chuté alors que le G7 des pays riches a débattu d'un plafonnement des prix de l'approvisionnement russe. Cette décision a pour but de nuire au producteur d'énergie qui poursuit la guerre contre l’Ukraine.
Alors que l’or est en passe d'atteindre son plus haut niveau mensuel en dollars américains depuis juillet, le prix du pétrole brut est tombé mercredi à son niveau le plus bas depuis janvier. ( À moins 2 dollars par baril de WTI) Cette chute est la conséquence de la déclaration d’un responsable européen confirmant que le G7 pourrait accepter de ne pas payer plus de 65-70 dollars par baril de brut de l'Oural, qui se négocie actuellement autour de 68$ en Méditerranée, selon Reuters.
"Les nouvelles ont ajouté aux préoccupations relatives à la demande du principal importateur de pétrole brut, la Chine, poursuit le fil de presse, qui est aux prises avec une augmentation des cas de Covid-19, Shanghai ayant renforcé les règles tard mardi."
En revanche, les prix du gaz naturel ont bondi mercredi, gagnant plus de 6% sur les contrats européens et près de 11% sur les contrats à terme américains, après que la Commission européenne a fixé un plafond de prix à l'échelle du marché qui ne prend effet que s'il est dépassé pendant deux semaines consécutives - ce qui n'aurait pas été déclenché même au plus fort de la flambée historique des prix de cette année.
Les rendements obligataires américains à plus long terme ont chuté brusquement, tandis que les prix du pétrole ont reculé dans l'attente du compte rendu de la Fed d'aujourd'hui, ramenant le taux d'emprunt à 30 ans de Washington sous la barre des 3,80 % par an, son plus bas niveau depuis sept semaines et un demi-point de pourcentage de moins après la publication des données d'octobre sur l'inflation américaine, inférieures aux prévisions.
Alors qu'une hausse d'un demi-point lors de la réunion de décembre de la Fed reste la prévision consensuelle, les paris sur une hausse de 3/4 de point aujourd'hui ont atteint près de 29 % des positions sur les contrats à terme sur les Fed Funds, selon la bourse de produits dérivés CME - le plus haut niveau en deux semaines et en hausse par rapport à zéro au début d'octobre, mais bien en dessous des 77 % de certitude atteints au milieu du mois dernier.
"Nous allons avoir plus de travail à faire, parce que nous avons besoin de voir l'inflation vraiment sur une trajectoire durable de retour à 2%", a déclaré Loretta Mester, présidente de la Fed de Cleveland, à CNBC cette nuit.
"Nous avons eu quelques bonnes nouvelles sur le front de l'inflation, mais nous avons besoin de voir plus de bonnes nouvelles et de bonnes nouvelles durables pour nous assurer que nous retournons à la stabilité des prix dès que possible."
L'ETF aurifère géant GLD a légèrement progressé pour une 2e session consécutive mardi, augmentant de 0,2 % par rapport au nouveau plus bas de 32 mois de mardi dernier.
Ceci est une version traduite et abrégée de ce commentaire en anglais sur le graphique des cours.
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