14/12 L'or recule encore…

… en raison du pic des données sur l'inflation. Les actions reculent également avant la hausse des taux de la Fed de fin 2022.

Mercredi, le 14/12/2022, à 13h26, à Londres, les cours de l'or ont légèrement reculé par rapport à la flambée d'hier. Ils ont en effet atteint des sommets inédits depuis ces 6 derniers mois face à un dollar américain en baisse. Ils rejoignent ainsi la nervosité des autres marchés financiers avant la décision sur les taux d'intérêt de la Réserve fédérale aujourd'hui. Cela fait suite à de nouvelles données montrant un ralentissement de l'inflation américaine plus important que prévu par les analystes.

L'inflation globale des prix à la consommation aux USA a en effet ralenti, passant de 7,7% à 7,1% par an en novembre, selon le Bureau of Labor Statistics. L'inflation "de base" (excluant le carburant et les denrées alimentaires) a également ralenti pour revenir à un rythme de 6% comme au début de cette année.

Le cours de l'or en dollars américains ayant bondi de 2% à la suite de cette nouvelle, l'ETF aurifère géant GLD  a augmenté de 0,3% pour atteindre son record depuis 6 semaines. Toutefois, le deuxième ETF mondial sur l'or, l'IAU (également coté à New York ) est resté très bas, une tendance qui dure depuis 30 mois. 

Le plus grand fonds négocié en bourse pour l'argent, le SLV, a entre-temps connu de nouvelles sorties de fonds d'investisseurs. Il se réduit ainsi à sa plus petite taille en 4 semaines, alors que le prix de l'argent métal a bondi à la suite des données sur l'inflation. Il a atteint des sommets de 8 mois au-dessus de 24 dollars l'once, avant de perdre la moitié de ce mouvement à 23,71 dollars ce matin.

Les paris sur la décision d'aujourd'hui concernant les taux d'intérêt de la Fed américaine considèrent désormais qu'une hausse d'un demi-point est presque certaine, les paris sur une hausse de 0,75 point (qui marquerait la cinquième hausse d'affilée) tombant à une cote d'à peine 1 sur 5.

En 2022, la Fed a déjà procédé à des hausses de taux qui n’ont jamais été aussi brutales depuis 1980.