L'or passe sous les 1 270$ mais la demande d'investissement explose en Occident

La demande physique en Asie n'est pas "robuste".

Aujourd’hui, 1705/2016, à 14H07 : Les cours de l'or ont reculé mardi à Londres vers des plus bas de trois séances sous les 1 270 dollars l'once, perdant 1,4% sur le pic d'une semaine observé hier. Les actions occidentales n'ont pas su suivre le marché boursier chinois à la hausse.

[Pourquoi ces éléments sont importants et impactent les cours de l’or ?]

Le cours de l'argent a aussi effacé sa hausse de lundi, cotant en dollars US au même niveau qu'en fin de semaine dernière ã 17,13 dollars l'once.

Des niveaux bas majeurs ont été atteints sur tout le complexe des métaux précieux, a indiqué Société Générale dans une analyse chartique, qualifiant le point bas des prix de l'or en décembre 2015 d'un "plancher" majeur à 1 045 dollars l'once.  

Sur le court terme on s'attend à une "configuration fragile", a ajouté la banque française.

La banque chinoise ICBC a indiqué qu'elle avait confiance et que les niveaux bas pour ce cycle étaient "derrière nous" pour tous les métaux précieux. "Les baissiers sont repartis hiberner."

La demande d'investissement en Occident pour l'or a été robuste jusqu'ici cette année. Ça n'a pas été le cas pour la demande en or physique au Moyen Orient, en Inde et dans les autres marchés asiatiques.

Les allocations vers l'or par les gestionnaires de patrimoine américains ont augmenté en 2016, a indiqué un stratège des métaux précieux lors du débat Haussiers Vs Baissiers qui s'est tenu lundi soir à Londres. C'est important car cela expose les cours de l'or à près de 250 milles milliard de dollars de gestion mondiale totale, plutôt que seulement 150 à 200 milliards de dollars dépensés chaque année par les consommateurs de bijoux, les investisseurs dans les pièces et lingots et les autres acheteurs habituels.  

Le hedge fund géant, le groupe de George Soros, a acheté entre janvier et mars autant de parts dans le plus grand ETF or au monde, le SPDR Gold Trust (NYSEArca : GLD), que n'a vendu Paulson & Co, rebâtissant son exposition aux mouvements de cours de l'or qu'il avait abandonné juste avant le krach du printemps 2013.

 

>>Ceci est une version traduite et abrégée de ce commentaire en anglais sur le graphique des cours.

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